Je suis Idrissa KARAMA, Directeur Technique et en charge du Développement pour YELEN Assurance. Petit, j’avais pleins de métiers de rêve en tête. Inspiré par des personnages qui m’ont marqué, je voulais faire leurs métiers. En outre, j’aimais les matières scientifiques à l’école. Au primaire j’aimais particulièrement la matière ‘’PROBLEME’’, qui posait une première difficulté littérature et une seconde portée plus sur le calcul. Naturellement un des métiers que l’on peut faire à la suite de cela c’est le métier d’actuariat que j’ai découvert en année de licence. C’est un métier très passionnant.
Introduction
Parcours
Mon parcours académique :
Après mon Bac C, j’ai fait une licence de mathématique physique et mécanique en France. A la suite de cette licence, j’ai intégré une école d’ingénieur généraliste avec un parcours spécialisé en Mathématique Appliqué et Modélisation.
Mes expériences professionnelles :
J’ai commencé en France comme Chargé d’études (Statistique et Développement Informatique) au CNRS durant 5 mois en étant déjà étudiant ; après avoir obtenu ma licence j’ai été dans l’équipe de maîtrise d’ouvrage informatique chez Groupama; j’ai par la suite fait des Etudes quantitatives de crédits chez BPCE ; Chargée d’études actuarielles pour le risqk management d’AXA France ; à AXA Parners- Credit & Lifestyle Protection j’étais le Technical Underwriter et Lead Data Scientist et j’ai rejoint le projet Yelen Assurance où je me suis occupé un moment du département commercial et maintenant je suis le Directeur Technique et en charge du Développement.
Qualités requises
- Aimer les « chiffres », les mathématiques.
- Être rigoureux, précis et méthodique.
- Savoir communiquer.
- Avoir la capacité de partage et de vulgarisation scientifique
- Être curieux
- Avoir le sens de l’écoute
- Avoir un niveau d’intégrité assez élevé
Formations possibles
Je vous recommande de faire un BAC scientifique il sera plus simple que pour une personne qui a un BAC littéraire mais ce dernier n’est pas non exclu, ensuite faire une formation supérieure de type économie, physique, mathématique ou mécanique qui donne un certain socle qui permette de faire une école d’ingénieur spécialise en actuariat ou finir avec un master en économie ou mathématique de préférence. Si un niveau Bac+2 est souvent suffisant pour devenir technicien en actuariat, le poste d’actuaire nécessite de pousser jusqu’au niveau Bac +5.
Analyse du secteur
Le métier d’actuaire est très peu connu au Burkina Faso et même dans les pays développés. Il n’est pas aussi connu qu’il ne devrait l’être au vu de son l’impact de ce métier sur la vie des gens car partout où il y a un risque il peut y avoir un actuaire derrière.
A ma connaissance au Burkina il y a qu’une demi-douzaine d’actuaires. Je ne pourrais dire que c’est en expansion.
Evolutions possibles
Les qualités relationnelles et de prospective de l'actuaire sont très recherchées et facilitent son évolution professionnelle.
Il peut ainsi choisir de se tourner vers l'encadrement d'équipes (responsable actuariat) mais aussi de changer de poste pour devenir, par exemple : Responsable de service d’études et prospective, responsable gestion actif-passif, responsable technique produits, chef de marché produits vie... Tout dépend des ambitions personnelles et de la capacité de résilience de la personne car elle rencontrera des difficultés.
Rémunération - Salaire
C’est très large la fourchette. En occident pour le marché le métier d’actuaire en sorti d’école dès son premier poste, l'actuaire débutant franchit le seuil des 35000€- 40000€ de salaire annuel et sa rémunération augmente vite avec l'expérience pour atteindre entre 65000€- 80000€ par an en moyenne quand il devient moyennement sesior.
Pour le marché de l’Afrique francophone ça dépend du pays, du niveau d’expérience, de l’entreprise et de beaucoup d’autres paramètres. En sorti d’école sur le marché le plus évolué (celui de la côte d’Ivoire) il peut en salaire mensuel net entre 500 000FCFA-600 000FCFA et avec une expérience de 4-5 ans se retrouver au dessus de 1 000 000 FCFA. Les salaires des autres pays vont être plafonnés par rapport à ceux de la Côte d’Ivoire.